UBIT 100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 sachet de 1

Dernière révision : 08/03/2006

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : OTSUKA PHARMACEUTICAL FRANCE

Source : Base Claude Bernard

Ce médicament est réservé à l'usage diagnostique

L‘indication de UBIT 100 mg, comprimé pelliculé est le diagnostic in vivo de l‘infection gastroduodénale par Helicobacter pylori.

Pas de contre-indications connues.

La positivité du test respiratoire à l‘urée ne confirme pas cliniquement à lui seul qu‘une thérapie d‘éradication soit indiquée. D‘autres diagnostics utilisant des méthodes endoscopiques invasives pourraient être indiqués, afin d‘exclure la présence de toute autre complication, comme par exemple l‘ulcère gastrique, la gastrite auto-immune ou des tumeurs.

Dans le cas particulier des gastrites atrophiques, le test respiratoire est susceptible de donner de faux positifs. Ainsi, d‘autres tests pourraient être demandés pour confirmer la présence d‘H. pylori.

Si la répétition du test est nécessaire, comme en cas de vomissement pendant la réalisation du test, elle ne doit pas avoir lieu avant le lendemain.

Il n‘y a pas suffisamment de données sur la fiabilité du diagnostic de UBIT 100 mg comprimé pelliculé pour recommander son utilisation chez les patients avec une gastrectomie partielle ou chez les patients de moins de 18 ans.

Afin d‘éviter des résultats faussement négatifs, le test respiratoire à l‘urée ne doit pas être réalisé moins de quatre (4) semaines après une thérapie antibactérienne systémique, ni moins de deux (2) semaines après la dernière prise d‘anti-acides. Ceci est tout particulièrement important après une thérapie d‘éradication.

Les patients atteints d'intolérance héréditaire au galactose, de déficience en lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre UBIT 100 mg comprimé pelliculé.

Essais cliniques

Des effets indésirables avec relation de causalité n‘ont été rapportés que pour 8 patients sur 1150 patients inclus dans des essais cliniques sur le test respiratoire à l'urée. Il s‘agissait de distension abdominale, diarrhée, gène épigastrique et augmentation du potassium sanguin.

Données post-AMM

Des nausées et des vomissements ont été rapportés très rarement (≤ 1/10 000).

Des incidents isolés (≤ 1/10 000) de dyspnées, urticaire, rush cutané, œdème du visage et bouffées de chaleur ont été rapportés. Ces symptômes pourraient indiquer une réaction anaphylactique ou anaphylactoïde.

Etant donné que l'innocuité de la préparation n'a pas été établie chez la femme enceinte ou pendant l'allaitement, l'utilisation d'UBIT chez la femme enceinte ou susceptible de le devenir et pendant l'allaitement n'est pas recommandée.

Tout traitement susceptible d‘exercer une influence sur H. pylori ou sur l‘activité de l'uréase peut modifier les résultats du test respiratoire à l'urée.

La suppression de H. pylori est susceptible de donner des résultats faussement négatifs. C‘est pourquoi le test ne doit pas être réalisé moins de quatre (4) semaines après une thérapie antibactérienne systémique et moins de deux (2) semaines après la dernière prise de médicaments anti-acides. Ceci est tout particulièrement important après une thérapie d‘éradication.

UBIT 100 mg, comprimé pelliculé est destiné à la voie orale.

Le diagnostic in vivo est un test respiratoire à l'urée 13C. La posologie chez l'adulte est de 1 comprimé pelliculé administré avec 100 ml d'eau du robinet, sans écraser ni mâcher le comprimé. Avant administration, le patient doit être à jeun (sans boire ni manger), depuis au moins 8 heures, de préférence après une nuit de jeûne.

Le comprimé pelliculé doit être avalé en entier et ne doit pas être écrasé. UBIT est également disponible sous forme de granulés solubles  pour les patients incapables d'avaler les comprimés pelliculés en entier.

Il est essentiel de respecter les instructions d'utilisation (voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation) afin de garantir la validité des résultats du test. S'il s'avère nécessaire de recommencer l'examen, celui-ci ne devra pas être renouvelé avant le lendemain.

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

Sans objet.

Dans la mesure où un comprimé pelliculé d'UBIT contient seulement 100 mg de 13C-urée, ce qui ne représente qu'une fraction de la quantité contenue quotidiennement dans les apports alimentaires naturels, le risque de surdosage est improbable.

Classe pharmacothérapeutique : autres produits de diagnostic

Code ATC : V04CX

Le diagnostic in vivo est un test respiratoire à l'urée13C.

Le carbone 13C est un isotope naturel stable, non radioactif, employé pour le marquage de l'urée.

Chez les patients infectés ou non, une quantité significative de la 13C-urée ingérée est absorbée par la paroi intestinale et excrétée sous forme inchangée dans l‘urine.

L'activité enzymatique gastrique de type uréase n‘est présente que chez les patients infectés par H. pylori. L'uréase catalyse le clivage de la 13C-urée en ammoniac et en dioxyde de carbone. Dans l'estomac, l'ammoniac obtenu est immédiatement transformé en ammonium :

                                               Uréase H. pylori

(NH2)213CO + H2O + 2H+                                               2NH4+ + 13CO2

Le 13CO2 passe dans le sang circulant par diffusion à travers la paroi des vaisseaux puis il est transporté jusqu'aux poumons où il est éliminé dans l‘air expiré. Par conséquent, le rapport 13C/12C dans l'air expiré est significativement augmenté en présence d‘H. pylori dans l'estomac.

Le rapport 13C/12C est mesuré dans les échantillons d'air expiré par spectrophotométrie infrarouge (IRS) ou chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrophotométrie de masse des isotopes (CG/IRMS). L'enrichissement en 13C est exprimé par la différence absolue entre le rapport 13C/12C initial et celui mesuré 20 minutes après l'ingestion (valeur de Δ13CO2 [‰]).

Une augmentation de Δ13CO2 supérieure ou égale à 2,5‰ (valeur limite) après l'administration d'urée 13C indique une infection.

Un pourcentage important de la 13C-urée administrée par voie orale est absorbé par la paroi intestinale et excrété sous forme inchangée par voie rénale. En présence d'H. pylori, la 13C-urée est en partie métabolisée en ammonium et 13CO2 dans l'estomac. Le reste est réintégré dans le cycle de l'urée. Dans les 30 minutes qui suivent l'ingestion de 100 mg de 13C-urée, la proportion de 13CO2 dans l'air expiré augmente significativement chez les sujets infectés.

Lors des études cliniques chez des volontaires sains, aucune augmentation notable d‘azote non protéique et d‘ammonium dans le sérum, ou d‘urée dans les urines, n‘a été observée, même après administration de la dose la plus élevée, soit 300 mg de 13C-urée.

Pas d'effets connus.

Les données précliniques obtenues chez l'animal n'apportent aucune information relative à l'usage clinique du test respiratoire à l'urée.

Le test respiratoire à l'urée doit être effectué en présence de personnel médical qualifié ou mieux, sous le contrôle d'un médecin.

Un récipient pour le prélèvement des échantillons respiratoires adapté (sac ou tube) sera choisi en fonction de la méthode analytique.

La méthode analytique déterminera également le nombre d'échantillons par temps de prélèvement et le volume de prélèvement nécessaire pour la mesure.

Le patient devra se présenter au médecin le matin. Le test respiratoire à l'urée sera réalisé sur un patient à jeun (sans boire ni manger), depuis au moins 8 heures, de préférence depuis la veille au soir. Le patient devra rester au repos pendant 10 minutes avant l'épreuve.

Le patient devra rester assis calmement pendant le déroulement de l'examen.

1. La procédure du test commence par l'étiquetage des collecteurs d'échantillons respiratoires et par le recueil du prélèvement initial (avant ingestion).

2. Le patient devra expirer lentement et régulièrement dans le collecteur puis fermer celui-ci immédiatement après. Dans le cas où la spectrophotométrie infrarouge est utilisée pour analyser les échantillons respiratoires, il est recommandé que le patient retienne sa respiration pendant environ dix secondes immédiatement avant de souffler.

3. Le patient doit alors avaler rapidement (dans les 5 sec.) en entier un comprimé pelliculé d'UBIT 100 mg avec 100 ml d'eau sans écraser ni mâcher le comprimé pelliculé.

4. La personne menant le test respiratoire à l'urée doit noter l'heure d'ingestion.

5. Le patient doit alors passer en position de décubitus latéral gauche pendant 5 minutes puis se remettre à nouveau assis bien droit et rester calme jusqu'au deuxième échantillonnage.

Incompatibilités0 minutes après l'ingestion du comprimé pelliculé, le deuxième échantillon respiratoire est prélevé dans le collecteur correspondant, dûment étiqueté comme indiqué au point 2.

Analyse des échantillons respiratoires et spécification des appareils de mesure

L'enrichissement des gaz respiratoires en 13C est exprimé par la différence absolue (Δ13CO2[‰]) entre le rapport 13C/12C avant administration (valeur de base) et 20 minutes après administration. Si la valeur de Δ13CO2 est supérieure ou égale à 2,5‰, le patient est alors considéré comme étant infecté par H. pylori.

Deux méthodes d'analyse ont été validées lors des essais cliniques sur le test respiratoire à l'urée: spectrophotométrie infrarouge (IRS) et chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrophotométrie de masse des isotopes (CG/IRMS).

Dans l'étude clinique de Phase III conduite avec UBIT 100 mg comprimés pelliculés, le test respiratoire à l'urée a été conduit chez 130 patients infectés par H. pylori et 124 non-infectés.

Les résultats de l'analyse par spectrophotométrie des échantillons prélevés 20 minutes après prise du comprimé pelliculé donnent une sensibilité diagnostique de 97,7% [95% CI: 93,4 à 99,5%], une spécificité de 98,4% [95% CI: 94,3 à 99,8%] et une précision de 98,0% [95% CI: 95,5 à 99,4%] pour une limite de D13C de 2,5‰.

Il faut s'assurer que la concentration des échantillons en CO2 ainsi que le rapport 13C/12C ne change pas entre le prélèvement et l'analyse des échantillons. C'est le cas lorsque des collecteurs d'échantillon possèdant des capteurs d'humidité sont utilisés. L'utilisation de tels récipients doit être évitée.

Spécification de la détermination du rapport 13C/12C

A/ Validation de la méthode par spectrophotométrie infrarouge

Fourchette de concentration en CO2 : 1% - 6%.

Linéarité : y = 1,01 x - 0,20; r2 = 1,000.

Sensibilité : 0,5‰ (limite de détection de Δ13C).

Reproductibilité : Ecart-type: ± 0,5‰ ou moins pour une concentration en CO2 de 3% dans l'air expiré.

Précision : Erreur de mesure : ± 0,5‰ ou moins (pour Δ13C = 0-50‰).

Erreur de mesure : ± l ‰ ou moins (pour Δ13C = 100‰).

B/ Validation de la méthode par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrophotométrie de masse des isotopes

Fourchette de concentration en CO2 : 1% - 5% (pour un volume d‘air expiré de 10 ml).

Linéarité : y = 1,0183 x + 0,5686; r2 = 1,000.

Sensibilité : 0,2‰ (limite de détection de Δ13C).

Reproductibilité : Ecart-type (δ13C): ± 0,2‰ ou moins pour une concentration en CO2 de 3% dans l'air expiré.

Précision : Ecart-type (δ13C, n = 5): ± 0,3‰ ou moins pour une concentration en CO2 de 1-5% dans l'air expiré.

Le gaz de référence doit être standardisé par rapport à un standard international approprié afin de permettre la comparaison des résultats entre laboratoires.

Explication des résultats :

δ13C: différence exprimée en partie par millier (‰), par rapport à un standard international.

Δ13C et Δ13CO2 : différence entre les mesures effectuées avant et après ingestion d'urée 13.

Le patient est considéré comme non infecté si la valeur de Δ13CO2 est inférieure à 2,5‰.

Liste I.

Uniquement sur ordonnance.


Comprimés pelliculés blancs portant la mention «OG 73» sur une face.

1 comprimé pelliculé en sachet (Cellophane/PET/Aluminium/Ionomère); boîte de 1 sachet.